Les zones humides rendent de grands services à l'Homme comme le rôle de réservoir d'eau : elles stockent et filtrent l'eau lors de crues pour la restituer progressivement et notamment à l'étiage.
Les pêcheurs et chasseurs connaissent bien les zones humides et l'intérêt qu'ils y trouvent pour la pratique de leur loisir. Zone d'apaisement et de calme, ces zones contribuent à diversifier nos paysages ruraux et urbains.
Le rôle écologique des zones humides n'est pas négligeable. La biodiversité que l'on peut y trouver est importante (diversité d'espèces animales et végétales).
Les espèces représentatives sont le Vison d'Europe et la Cistude d'Europe. Un florilège d'espèces aussi particulières les unes que les autres sont inféodées à ces milieux humides.
Nos ancêtres savaient et avaient besoin de trouver leurs ressources dans la nature. Ils chassaient la bécasse ou le lièvre en forêt et pêchaient le gardon en rivière.
L'osier était utilisé pour confectionner des paniers tandis que les sabots étaient taillés dans du bois d'aulnes.
Nos parents connaissaient bien la nature pour y vivre au quotidien. Le développement de l'urbanisation et des nouvelles technologies a eu pour conséquence de nous faire oublier la richesse et la fragilité de la nature.
Les zones humides peuvent jouer un rôle éducatif pour les petits et grands. Ce sont des lieux de découverte de la nature et de sensibilisation aux différentes problématiques de ressource et de qualité de l'eau, à la préservation de l'environnement dans sa globalité.
L'Agence de l'Eau a lancé cet appel à projet en 2010 pour répondre aux attentes en la matière, notamment vis à vis du Grenelle de l'Environnement qui prévoyait l'acquisition de 20 000 hectares de zones humides sur le territoire français.
Fin 2010, le jury, tout en relevant l'intérêt de la totalité des 34 projets proposés, en a sélectionné treize pour leur qualité globale :
La quasi totalité du bassin Adour-Garonne (1/5e du territoire national) est concernée, avec des sites variés, majoritairement en lien étroit avec le fonctionnement d'un cours d'eau : zones alluviales (corridor et zones de marais du type Barthes) largement représentées, zones de sources, prairies humides, lagunes et étangs.
La définition précise d'une zone humide est très souvent délicate, et nécessite une analyse de plusieurs critères.
"on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année".
Les élus du syndicat veulent que ce projet soit partagé et discuté avec les propriétaires et exploitants.
La nécessité de protéger ces zones doit primer. Mais cela ne se fera pas sans discussions et débats. Les intérêts de chacun seront entendus et pris en compte. Les décisions devront être validées par l'ensemble des partenaires.
Les syndicats départementaux ont chacun initié un projet de préservation et gestion des zones humides. Ce projet se voit unifié dans sa réalisation au sein du Syndicat Interdépartemental assurant ainsi la cohérence de projet et de gestion.
Dans le cadre de cette journée mondiale des zones humides, une manifestation fût organisée par le syndicat.
C'est en présence de, Monsieur Deguilhem député, de nombreux élus et acteurs de la voie d'eau que débutait la réunion avant que Monsieur Ley Président du SMIVI et Monsieur Wibaux Délégué régional adjoint de l'Agence de l'Eau Adour Garonne mettent l'accent sur le thème de la journée « les zones humides ».
Les participants ont été très intéressés par les éclairages techniques apportés par les différents partenaires :
Tous s'accordent à dire qu'il est important aujourd'hui de préserver ces zones riches en biodiversité.
L'après midi s'est poursuivie par la visite guidée du marais de Coly, exemple de zone humide sur les bords de l'Isle.
Marais de Coly
(Ménesplet)
Le travail de sensibilisation à cette question toujours, sous la houlette du Vice Président Monsieur Guillaumard, s'est prolongé auprès d'un public scolaire le vendredi 3 février. Au programme, une visite d'exposition, la diffusion d'une vidéo et les commentaires du guide nature de l'association « Paysages » en collaboration avec le syndicat pour la matinée et visite du marais de Coly l'après midi.
Le projet d'éducation à l'environnement avec les classes de Ménesplet se poursuivra par un suivi de la zone et la création d'un comité de pilotage junior.
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